Certains ont des chats, des chiens, des cochons d’inde ou des poissons rouges. Chez les The Cat, nous avons fait le choix de l’originalité car nous avons toujours été attirés par les N.A.C (Nouveaux Animaux de Compagnie).
Nous, on a des chaussons domestiques.
Le chausson domestique est un petit animal qui supporte mal la solitude. Il est conseillé de les adopter par paire. Sa taille peut varier du hamster nain à celle d’un lapin adulte.
Il se nourrit exclusivement de peaux mortes et de fibres de chaussettes. Ce qui est particulièrement avantageux d’un point de vue budgétaire. Il suffit de lui fourrer un pied dans la gueule une à deux fois par jour.
C’est un animal assez indépendant qui n’aime pas particulièrement qu’on soit en permanence sur son dos. Il a malheureusement tendance à fuir les enfants, sauf en cas de lien(s) très fort. Je peux en témoigner car, à la maison, mes Miniatures ne peuvent que très rarement s’approcher de leurs chaussons.
MAIS PAPA, JE NE SAIS PAS OU ILS SONT !!!
En effet, quand il a besoin de fuir les enfants, le chausson domestique aime se réfugier dans les endroits sombres et plus ou moins accessibles. Voilà pourquoi il n’est pas rare de le retrouver sous le canapé, la commode ou le lit. Il s’entend d’ailleurs à merveille avec les moutons.
Quand il vieillit, le chausson domestique a tendance à dégager une odeur forte. C’est un processus naturel destiné à décourager les prédateurs à l’affût du moindre signe de faiblesse.
Quand l’un des deux disparait définitivement, l’autre se laisse souvent mourir au fond d’un tiroir ou dans sa cachette préférée.
Voilà. Vous savez maintenant ce qui vous attend si vous décidez d’adopter un chausson.
C’est assez chiant, finalement …
Chez nous, ils sont tellement indépendants, qu’ils sont rarement les 2 dans la même pièce…
Dis donc chez moi les odeurs viennent beaucoup plus rapidement que ça !!!
Ici, on a pour habitude d’adopter de vulgaire chaussons de gouttière …. Hélas cette espèce a la fâcheuse tendance de décéder par décollement semellier congénital irréversible.
Nous avons donc récemment adopté une paire de pure race charentaise, un peu l’équivalent de ce qu’est le Chartreux à l’Européen chez le matou … l’espérance de vie est en théorie meilleure, ce qui nous éviterait les deuils à répétition et les passages récurrents chez l’éleveur de chaussons du coin (ici les enfants sont très attachés à leurs chaussons domestiques).
Affaire à suivre, peut être nous lancerons nous dans l’élevage de Charentaises !
L’élevage de chaussons n’est pas donné à tout le monde.
Il faut dresser les bestiaux dès le plus jeune âge à rester sur les petons.
Perso j’ai jamais réussi moi, donc autant te dire que mes gnomes ont énormément de mal à maîtriser les leurs… Qui sont d’une sauvagerie et d’une impertinence totale (+ nous narguent en se planquant dix fois par jour).
(je n’ai pas de solutions à ce problème…)
Chez nous, on en a adoptés aussi mais de la famille des “inséparables” : toujours par deux. Par contre ils aiment tout autant se planquer (mais ensemble).
Le souci, c’est qu’ils sont assez hargneux avec le temps : ceux de mon aînée finissent toujours par gratter, piquer… et ils sont régulièrement abandonnés à cause de cela.
J’aime ces articles de fond qui abordent des questions essentielles que tout le monde se pose mais n’ose jamais formuler…
J’attends d’ailleurs en tortillant des fesses avec une certaine impatience (à moins qu’il faille envisager une vermifugation prochaine?) le documentaire indispensable de National Geographic sur le légendaire cimetière des chaussettes. Y a peut être moyen de les coiffer au poteau et de rafler un prix. Encore faut Till enquêter…
Nous avons trouvé la solution miracle pour contrer les fâcheuses tendances à l’indépendance de ces charmants animaux de compagnie : le voisin chiant. Ainsi, après une intervention tout à fait cordiale (hum), mesurée (hum hum) et polie (hum hum hum) de sa part, nos miniatures ont bien compris que les bruits de leurs pas étaient mal supportés par notre pauvre voisin du dessous (qui, outre son incapacité à formuler les choses de façon aimable, souffre en plus d’une hyperacousie très handicapante, apparemment…) et ont bien soin de ranger les chaussons (chez nous, pas de charentaises, mais le type informe et plein de mousse pour amortir toute vibration résonnante) le soir et en sortant de la maison, afin de les remettre vite à leurs pieds dès qu’ils rentrent. Et non, on ne leur a (presque) pas mis la pression (juste une semaine de répétitions à raison d’environ deux par minute, de la phrase : “vos chaussons ! le voisin va encore râler !”). Mais bon, la perte de chaussons, on s’en console… la perspective de vivre encore 10 ans au dessus de chez ce voisin, beaucoup moins ! A terme, je ne suis pas sûre que la solution soit vraiment à conseiller…
Et oui c’est ça quand on adopte un chausson, on dit oui une fois et on est pris à vie… On est tous passés par là. Mais bon, comme il ne coûte pas cher en nourriture (c’est si bien dit dans l’article), on les garde.
Nous avons fait le choix d’adopter des chaussons de race pour notre miniature. Des Olaf d’Arendelle , blanc, aux poils soyeux, avec un petit museau trognon de carotte.
Bref, il a fait fondre notre Mini et curieusement, elle les a toujours avec elle, et nous n’entendons plus l’eternel ” je ne sais pas où il est”
Notre conclusion est que prendre un animal de race, c’est certes un peu snob, mais drolement plus facile à gerer.
Petit bemol : ils ne vivraient pas plus longtemps et il se peut qu’ils se metamorphosent en pauvre rats tout gris poisseux…
Comme Christelle, ci-dessus, après de nombreux lâches abandons de chaussons, nous avons investi dans du chausson charentais pur race pour les gnomes… Un certain budget, mais ils tiennent bien chaud et grâce à l’épaisse semelle de feutre, on peut faire des glissades du tonnerre, être relativement furtifs dans les déplacements… Et là, cela fait plus d’un mois qu’ils sont systématiquement aux pieds des gnomes ! Autant dire un record ! mais chut, je ne tape pas trop fort sur le clavier de crainte de rompre le charme…
tiens, chez nous aussi nous avons adopter des chaussons domestiques…
Mais c’est marrant, ils ont vraiment leur caractère bien à eux!
J’en ai deux à moi, dociles et qui adorent se blottir sous mes pieds dès que je rentre à la maison.
Mon homme à les siens aussi mais ils sont très bizarres. je crois qu’ils conspirent pour me faire tomber, ils se vautrent toujours au milieu de la cuisine ou du couloir et refuse catégoriquement de s’approcher des pieds de leur maître… complot !