Le père est un miroir dans lequel la petite fille puis l’adolescente, peut discerner les prémices de la femme qu’elle deviendra. Geneviève Bersihand / Extrait de “Les Filles et leur pères”
J’ai trouvé cette citation quelque part sur le net.
Ca veut dire quoi exactement ?
Nan parce que moi ça me ferait peur de lire un truc pareil si j’étais ma fille. Concrètement, ça veut dire qu’elles auront de la moustache et du poil sur les pattes ? Ou c’est par rapport à la bedaine qui apparait quand on passe la trentaine ? … une vision prémonitoire de ce qui les attend quand elles seront enceintes ?
Ou alors Madame Bersihand ne nous parle pas de ressemblances physiques … ouais ça doit être ça …
Elle évoque surement les traits de caractère ou les passions. Ca voudrait dire que mes filles seront friandes de blagues vaseuses, adoreront les jeux de guéguerre sur Playstation et raconteront leur vie sur internet. Purée, ca ne va pas être facile pour rencontrer le prince charmant tout ça …
Ah mais non, Geneviève doit vouloir dire que la présence du père est importante pour que les filles deviennent des femmes. Ca collerait mieux ça non ?
A vrai dire je n’en sais rien. C’est l’avenir qui me dira si mes filles sont solides. Toujours est-il que je fais partie d’une catégorie de pères un peu particulière puisque je les gère légèrement plus que la moyenne. A ce sujet, Marcel Rufo, le pédo-médiatico-psy, raconte ici et là dans des interviews qu’il donne pour promouvoir son dernier livre, que les nouveaux pères, ce n’est pas si bien que ça.
Par exemple, j’ai pu lire ceci : « Les nouveaux pères sont l’une des conséquences des progrès entraînés par le féminisme. C’est bien mais en même temps, l’erreur est totale. On n’est pas pareil. On ne donne pas un biberon de la même façon. Idem pour les couches. » Le télégramme.com 24 janvier 2010
Ah oui ? Mais il a vu ça où le père Marcel (lui-même père d’une fille unique) ? Je ne vois pas en quoi le biberon serait donné de façon différente. En cas d’allaitement au sein je veux bien comprendre la différence, y’a des poils autour de la tétine, mais en cas de biberonnage, j’vois pas bien …
Et pour ce qui est du change des couches on frôle le ridicule. Ah mais non, j’suis con … c’est vrai que nous les pères, on change les couches avec les dents.
Mais il dit aussi des trucs intéressants, du genre : « … je crois qu’un père réussi, c’est surtout une mère qui l’autorise à réussir! » Le télégramme.com 24 janvier 2010
C’est tellement vrai. J’ai souvent lu, sur des forums de parents, des mères qui cultivaient profondément l’idée que, de toute façon, leurs maris ne sauraient pas s’occuper de leurs enfants aussi bien qu’elles. Ces mêmes mères réagissaient à mon temoignage en me demandant si ma femme n’avait pas l’impression que je lui piquais sa place. Je crois pouvoir parler à la place de Mme the Cat (ah bah là je lui pique oui) pour dire qu’il n’en est rien. Nous sommes juste parents, au quotidien. Certe, elle est la mère qui a porté dans son ventre nos deux filles et je suis le papa qui s’est évanoui pendant l’accouchement (ne te moque pas … un jour peut être, je te raconterai l’accouchement en question … tu comprendras). Mais à part dans quelques cas de ce genre, les places sont bien souvent beaucoup plus interchangeables qu’on ne le croit.
Enfin voilà … ces quelques interviews du père Rufo ont titillé ma curiosité pour en savoir plus sur le contenu de son livre. Même s’il y parle principalement de la relation Père/Fils et que j’ai deux modèles de filles à la maison.
Toujours est-il qu’on n’a pas fini, nous les parents, de se poser des questions sur la meilleure façon de faire notre boulot.
Est-ce que l’un(e) d’entre vous a lu ce livre ? (et si oui, tu voudrais bien m’le prêter ? … même que je te rembourserai les frais d’envois)
Ha ha ! La question “vous n’avez pas l’impression de piquer la place de votre femme ?”, je l’ai eu pendant le docu de Téva. Celle qui m’a bien fait rire aussi c’était celle posée aux femmes de mon entourage “Mais les pères au foyer, ce n’est pas une sorte de régression pour la femme qui s’est battu depuis des années, patati patata…” (je riais, mais je ne la comprenais pas vraiment, d’ailleurs !)
Sinon, non désolé, je n’ai pas le livre de Rufo, mais j’ai “Parents épanouis…” par contre !
Grande fan de Rufo (meme si il est fils unique, pere de fille unique et moi fille de famille nombreuse mere de famille nombreuse, que j’ai fait mes enfants trop rapprochés selon lui…bref) ce bouquin la je l’ai pas encore acheté, je le lirais apres l’avoir offert a mon petit frere ;-D
ou alors tu me le pretes avant
et je le rejoins completement dans la phrase que tu cites : “je crois qu’un père réussi, c’est surtout une mère qui l’autorise à réussir! ”
et souvent la limite est vite franchie a l’insu denotre plein gré de mere en pleine fusion avec bébé.. je l’ai sentie chez nous et me suis rendue compte qu’il fallait que je lui laisse de la place au pere , puis il la voulait sa place nanmého !!!
mais ce n’est pas toujours si facile et evident, en effet!
dur dur d’etre parents !! mais c’est l’éclate quand meme , nan ?
Ben écoute, comme tu dis on n’a pas fini de se poser des questions, et dans le fond c’est tant-mieux.
Marcel, j’ai jamais réussi à accrocher, même si j’avoue qu’on a un bouquin de lui assez pratique, genre “comment ça marche les bébés qui ne parlent pas encore”, et que ça nous aide bien.
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on fera bien ce qu’on veut, c’est pas nous qu’on décidera de ce que deviendront nos zenfants. C’est EUX.
“Marcel Rufo ce n’est pas si bien que ça”
Je n’ai jamais lu aucun livre de pédo-psychiatre partant du principe qu’on n’apprend pas à devenir parents dans les livres… (la pédo-psy/chiatrie/chologie m’intéresse pourtant)
Je fais forcément beaucoup d’erreurs en tant que maman… je critique forcément la manière de faire du papa mais je lui ai toujours laissé sa place.
Un papa est autant parent qu’une maman et a donc autant de responsabilités, de devoirs, d’amour à donner et à recevoir etc etc…
Je ne commente pas souvent, mais là, je suis tentée de glisser un petit mot : je n’ai pas lu tout Rufo, juste “Elever bébé”… et y’a des tas de points avec lesquels je n’ai pas adhérer. Le plus flagrant : il est nécessaire de sévrer son bébé vers 3 mois, 6 mois maxi car après, c’est très mauvais pour son épanouissement phychologique. Mes Bonshommes ont été sevrés bien (beaucoup !) plus tard que 6 mois et je n’ai pas l’impression d’avoir conçu des détraqués…. l’avenir le dira.
mooonnnn dieu, que de fautes de frappes !
Vraiment pas fan de Rufo. J’ai bien tenté de l’écouter mais je ne me souviens pas avoir adhéré une seule fois à ses dires. Sans doute à cause de mon DESS de Psycho (qui ne me sert à rien aujourd’hui dans mon activité professionnelle), je n’aime pas quand on assène des vérités en la matière sans en expliquer les fondements. C’est ce qui fait que j’ai du mal avec ses interviews mais peut être en est-il autrement dans ces bouquins.
En revanche, je suis en train de lire le dernier de Badinter (que je n’ai pas fini) mais d’après ce que j’ai pu comprendre de son ouvrage, c’est une certaine évolution du féminisme et de son rapport à la maternité ainsi qu’une évolution de ce que doit être le maternage selon différents courants sans oublier la pression de la société qui pousserait certaines femmes à rester à la maison pour s’occuper de leur marmaille. Sans oublier que certains courants ont mis en avant à tout pris l’instinct maternel et l’importance du lien mère enfant avant tout (autant te dire qu’en tant que maman ayant eu un accouchement extrèmement difficile, sans pouvoir voir mon fils pendant 48 heures et ne l’ayant eu vraiment avec moi à temps plein au bout de quatre jours, je hais ce genre de courant de pensées : selon eux, mon fils ne devrait pas être bien dans sa peau).
Bref ! Tout ça pour dire qu’être PAF est en soit un acte de rebellion vis à vis de tout ça et un progrès selon moi.
En tant que maman et épouse, je salue l’équilibre que vous avez trouvé. Au bout de 10 mois, j’en suis encore à me contrôler pour laisser plus de place à mon mari et à me retenir de lui dicter sa conduite.
Je viens de remarquer le titre : j’adore !
Le plus pénible à entendre c’est d’un côté “y’a pas de recette miracle pour être parent” et de l’autre “faut surtout pas faire ça/ faut absolument faire ci”… Bref, pas de recette mais tout le monde donne la sienne quoi.
Pour Badinter, que je n’ai pas lu, je précise, mais que j’ai écouté sur FI, perso ça me fait un peu bondir le “maman restant à la maison=régression”. Ou bien j’ai mal compris, et ça mériterait que je bouquine le-dit ouvrage, ou bien franchement ça me blesse. Parce que pour moi, rester at home pour éduquer 3 ans durant mon fiston, allaiter au max, etc… ben, c’est l’pied!
Le problème encore une fois, c’est la vérité unique assénée en absolu.
C’est pénible!!!
Quand je pense que 80% de la planète allaite jusqu’à l’âge de 2 ans au sein!! je me dis qu’on a pas finit de côtoyer des tarés…
Lis le livre. Je trouve ce que j’ai entendu avant d’attaquer la lecture assez réducteur mais malgrès tout, je trouve Mme Badinter d’un certain parti pris. Non qu’elle le dise franchement mais on le sent dans sa manière décrire je trouve.
Au stade où j’en suis, même si l’auteur a quand même un parti pris, c’est surtout une description documentée de l’évolution du rôle de la maman. Je crois que lorsqu’on dit rester à la maison = regression, c’est parce que les premières féministes se sont battues pour défendre le fait qu’on puisse être maman et travailler alors que quelques années plus tard, certains courants y compris féministes ont placé la maternité et le maternage au coeur des revendications féminines en faisant peser sur la maman de telles exigences envers ses enfants que ça la contraint à rester à la maison.
En ce sens, on régresse dans le sens de “revenir en arrière” par rapport aux premières exigences féministes.
Enfin, c’est mon analyse et je n’ai pas fini le livre Le mieux est de lire.
Sinon, entièrement d’accord sur les vérités
Et pauvre Till, on squatte ton blog. Désolée.
Je ne lis pas les méthodes psy pour elever , epanouir l’enfant , ça m’endort ….
Les filles qui parlez de Badinter , vous avez quel age ? on ne perçoit pas le propos de la même façon je pense , je suis une maman at home , j’ai 40 ans , je n’ai pas allaité et je suis plutot de la generation ” feministe, IVG” , un peu paradoxal donc .
E.Badinter n’assène pas de verité toute faite , elle dit simplement que chaque femme à le droit de choisir la façon d’elever son enfant , travailler ou non, allaiter ou non, prendre un congé parental ou non . La société aujourd’hui impose plutot un choix de maman au foyer , je crois que c’est seulement ça l’idée qu’elle veut faire passer .
Et pour finir, désolée Till, je tourve bien de rester à la maison si c’est choisi.
Par contre, en tant qu’ex consultante en bilan de compétences pour demandeur d’emploi, je tiens à préciser que le retour à l’emploi après avoir éduqué ses enfants n’est pas toujours simple. Je parle pour les personnes au chômage
Je pense à peu près pareil.
30 ans et comme je le dis au-dessus mon passé professionnel explique un peu la manière dont je vois le livre de Badinter. Mais je ne suis pas féministe du tout (plutôt du genre à réduire son temps de travail pour s’occuper de bébé et la répartition des tâches à la maison est plutôt traditionnelle).
Moi je suis d’accord sur le fait que le biberon est donné différemment si c’est papa ou maman.
Si si!
Et c’est encore différent chez nounou, chez mamie, etc.
On ne tient pas bébé de la même façon, ni le biberon. Est ce que ça veut dire que c’est moins bien fait? Non.
A un moment Ourson préférait nettement les bras de son papa pour le bib, parce maman ça allait pas fort du tout et que ça le stressé (il avait un mois).
On en revient toujours à la même chose : il vaut mieux des parents qui font comme il veulent/peuvent (mère ou père au foyer,allaitement, cododo, ….ou pas)et qui se sentent bien, que des parents qui s’obligent à coller à une image (de la société, de la famille, etc.) et qui sont pas bien.
Monsieur Rufo, il ne serait pas juste un peu frustré de ne pas avoir pu profiter d’avantage de sa fille quand elle était petite???
Ou alors il aimait pas ça et il se donne bonne conscience en se disant que si il l’avait fait ça aurait été une catastrophe pour elle!!! lol
Enfin moi je dis ça…je l’ai pas lu en même temps!
J’ai préférai “mère indigne, mode d’emploi” !!! lol
Pff j’ai envie de dire “Bouuuuuh il est trop nul cui la !!”
Je vais me baser sur mon expérience perso du haut de mes 28 ans, c’est mon popa qui s’occupait de moi quand j’étais pitite ’cause que la môman elle finissait le travail de marchande qui prend des sous et les rend trop tard (vive la consommation et les hyper ouverts jusqu’a 22h !! )
Bah ecoutes, j’ai pas l’impression d’etre mal aimée, d’avoir été mal eduquée, d’avoir du retard par rapport aux autres, … … Je jouais juste aux micro machines, mon popa m’a appris à me battre et c’est moi qui mettait les vers de terre sur les hamecons de mes cousins (de vrais lopettes, je te jure !!)
Pis j’ai eu le droit au sein non plus, direct le bibe, trop gourmande et maman trop fatiguée, pis je lui faisais mal pauvrette, alors hop au bibe, pour la plus grande joie de ma mere qui a pu dormir un peu plus et de mon pere qui a pu partager ces moments avec ma mere …
Fin, bref je m’étale je m’étale, mais tout ca que pour dire que dans les années 81 (ouais 80 j’étais née pas non namého !! ) , ce que faisait mon papa était pas franchement répandu, t’imagines un pere qui vient chercher sa fille et l’amene et en moto qui plus est, c’était scandaleux !!
Et mon pere c’est mon héros !! Il est trop fort et y’en a pas un qui lui arrive a la cheville (Oedipe quand tu nous tiens, erm erm)
Alors ouais, mon pere me torchait les fesses (c pas glam désolée), ma mere me lisait les histoires et inversement, et j’en suis pas une atardée !!
je ne suis pas encore maman, mais je pense qu’il n’y a pas de vérités absolues dans la façon ‘élever ses enfants, c’est un ressenti propre à chacun et tout le monde ne le vit pas de la meme facon …
Voilouuuuuuuuu
Ps : juste parce qu’il fallait que je le dise, y’a meme des momans de l’epoque qui ont taxé ma mere de “mere indigne”, elles avaient rien compris !!
En première impression, il ne me plaît pas ce Marcel ^^
bon je l’ai acheté pour mon frere, je le garde un peu sous le coude avant pour le feuilleter.
te dirait … ;D
Pas convaincu par les livres de Rufo, moi non plus. Par contre j’ai trouvé le livre d’Elisabeth Badinter très intéressant, même si je n’adhère pas à toutes ses thèses.
Tu t’es évanoui pendant l’accouchement, Till ?? c’est moins moche que de vomir sur la parturiente au moment de couper le cordon (c’est ce qu’a fait le copain de ma soeur… ça, c’est mémorable, je suis sûre que le personnel de la maternité s’en souviendra longtemps…)
Je ne connais pas le sieur Rufo, ni ses oeuvres.
Le père de mes enfants et moi avons tous des activités lucratives en-dehors de la maison. Ca n’empêche que le jour où il a fallu emmener le grand d’urgence à l’hôpital, c’est lui qui a pensé pyjama et doudou alors que j’ai attrapé le carnet de mutuelle et la carte de banque. J’ai rempli la paperasse pendant qu’il expliquait au corps médical ce qui c’était passé. Puis il a été décidé que le môme resterait la nuit en observation, et quand on lui a dit “Mais ta maman peut rester avec toi”, il a pleuré : “Je veux papa”. Pour nous c’était ok. Mais il a fallu essayer d’expliquer au personnel présent. Difficile d’expliquer ce qui est naturel. C’est comme ça et puis c’est tout.
Quand même perturbée, j’en parle le lendemain à la puéricultrice en déposant la plus petite à la crèche. Sa réaction de bon sens nous a fait du bien : “Madame, Monsieur et vous formez un couple à l’envers du modèle traditionnel. Mais les enfants ont tout ce qu’il leur faut. Est-ce que ce n’est pas le plus important ? Que ce soit papa plutôt que maman qui pense au doudou, qu’est-ce que ça change du moment qu’il l’a son doudou”.
Ca n’a pas changé, c’est à moi qu’ils demandent des sous et à leur père qu’ils racontent leurs bobos.
Ce sont de jeunes adultes (22, 21 et 17 ans) que l’on dit équilibrés, épanouis et en tout cas, ils sont sociables.
Alors les recettes et les jugements …
en matiere d’education personne ne detient la verité pas plus rufo que dolto,je deteste tous ces livres qui nous dictent la maniere dont on doit s’y prendre
j imagine déjà dans quelques années un gars (ou une fille) de 60 balaies qui serai jugé par un tribunal et a qui on touverai l’excuse: c’est pas de sa faute il n’a pas ete sevré………….
la verité la seule c’est notre experience,celle de lilie(plus haut) ou de fabienne (ci dessus)
ah Rufo… on pourrait écrire un livre, avec les “bons conseils” foireux qu’il peut donner… !
Je suis MAF, depuis 4ans, lors de la grossesse de ma 2e,
et plus je passe de temps avec mes Puces et plus je deviens mère poule. Je ne compte pas sevrer ma dernière de 6mois 1/2… elle est même encore allaitée à 100% et le comble, elle dort encore avec nous ! Je reprends le boulot en poste certainement le 1er décembre, papa devra gérer et je lui fais entièrement confiance, il ne change pas les couches avec les dents, il utilise même les couches lavables. Par contre pour la tété effectivement papa aura un peu de mal. Je trouve ça génial un père qui a (qui prend) le tps de s’occuper de ses enfants.