83 Responses

  1. cranemou
    cranemou at |

    bien d’accord… en deux grossesses, j’ai bu 1/2 coupe, et encore, ca me faisait pas plus envie que ça… j’ai du mal à saisir le pourquoi continuer, 9mois, ça passe vite (bon, ok, le premier mois de N°1, il a bu une bouteille de rhum…mais il était pas encore en âge foetal d’être raccordé au placenta…pis je savais pas moi, hein!)

    j’ai peut etre une idée, en fait: plus ça va, plus les gens se disent: “on nous interdit tout, mais finalement, à l’époque de nos parents, ils s’arrêtaient pas de vivre comme nous et on n’est pas plus mal lotis… ” Peut etre que c’est ça, au final, non?

  2. chocoladdict
    chocoladdict at |

    je suis assez d’accord avec la conclusion de cranemou, je ne vais sûrement pas proner l’alcool pendant la grossesse mais l’hygiénisme à tout crin de notre société me semble aussi exaspérant…à part çà, je parle de toi aujourd’hui dans mon billet :)

  3. Choupinette30
    Choupinette30 at |

    Je ne pensait pas que les chiffres etaient aussi énormes que sa … personnellement pas une goutte d’alcool pendant ma grossesse et c’est venu naturellement pas eu besoin d’infos … alors oui il est vrai comme dise les coms precédents c’est vrai que maitenant l’hygiene de vie que l’on a est bien différente de celle de nos parents , grand parents …
    mais bref quand on désire un enfant on espere qu’une chose c’est qu’il soit en bonne santé … alors pourquoi prendre autant de risque ?
    et je rajoute que moi pour ma grossesse dans mon entourage j’ai eu des gens qui me disait : allez un petit verre sa peut pas faire de mal ! j’ai toujours refuser mais j’ai eu le droit au réflexion comme quoi j’en fesait trop , que sa ne pouvait rien me faire , ni au bébé etc…
    merci pour ton article , continue comme sa j’adore de plus en plus se que tu fait bravo ^^

  4. Blogaddict
    Blogaddict at |

    Un bon coup de gueule comme on les aime!
    Je suis tout à fait d’accord avec toi, Till… Merci! J’ai moins l’impression de passer pour une rabat-joie quand je tiens le même discours! :)

  5. Naelwynn
    Naelwynn at |

    je suis a peu près du même avis que Cranemou. les grossesses sont devenues hyper médicalisée avec des “mangez pas ci, faites pas ça, faites pas ci…” bref, une veritable horreur! je sais bien que c’est pour éviter des risques et tout ça, mais ça a l’effet inverse! je me souviens avoir fait expres de prendre un steak bleu au resto, et l’avoir dit au doc en le regardant droit dans les yeux, parce que j’en avais marre de la viande semelle!

    perso, pour mes deux grossesses, l’ayant découvert tard a chaque fois, je me laissais aller largement les week end avec les copains ou en soirée! et je culpabilisais ensuite a l’annonce de la grossesse! et puis maintenant ils existent des cocktails sans alcool, ma foi fort bon! alors pourquoi un besoin d’alcool??

    mais bon le gouvernement préfère traquer le tabac et l’obésité plutot que l’alcoolisme! consternant!

  6. MissBrownie
    MissBrownie at |

    Comme je ne bois jamais d’alcool, je ne me sens pas concernée par contre, je n’ai pas réussi à arrêter le coca zéro plein d’aspartame …

  7. Le Monde de Noé
    Le Monde de Noé at |

    Bonjour, moi non plus je n’ai pas bu 1 seule goute d’alcool pdt ma grossesse mais j’ai pu constaté que la generation de nos parents minimise le probleme. En effet, “de leur temps” on ne savait pas qu’il y avait autant de risques, alors j’ai souvent entendu “c’est pas pour un verre” ou “bah nous avant il n’y avait pas tout ça et vous etes qd meme en bonne santé” etc…(ou alors ils minimisent pour ne pas culpabiliser d’avir bu) … du coup je pense que dans certaines familles, les futures mamans ecoutent + leurs parents que leur medecin… malheureusement !

  8. Phileas
    Phileas at |

    tout à fait d’accord. Par chance la mère de mes enfants ne boit jamais d’alcool. Mais même là, auprès de gens qui la connaissent depuis des années, on lui pose (et posait pendant la grossesse) systématiquement la question.
    on est dans un pays où l’alcool social est terriblement présent, c’est même mal vu de ne pas boire : rabat-joie, triste sire et j’en passe…
    perso j’avais même lu des études qui disaient que les risques étaient aussi physique pour le foetus (bec de lièvre par exemple)…
    donc non je ne propose jamais à une parturiente de l’alcool. Mais elle demande parfois et là… :-(

  9. Blogaddict
    Blogaddict at |

    Hellow MissBrownie…Info perso, pour quand on aura mis en route un minipouce…
    Moi non plus je ne bois pas d’alcool, mais moi aussi je bois du Coca 0…Aspartame=pas bon pour bébé en “cuisson” ;) ? ??? Faudra que j’essaie d’arrêter?

  10. sandrine
    sandrine at |

    Tout à fait d’accord avec toi ! Les futures mamans la clope au bec et le verre à la main me font mal aux tripes… Pour ta campagne “Si tu veux pas pondre un Gognole, ne consomme pas une goutte d’alcool !”, j’ajouterais la photo d’une maman en train de donner un bib’ alcoolisé (fake évidemment), avec éventuellement la mention “il ne vous viendrait pas à l’idée de donner un biberon de vin/rhum à votre bébé ? Alors…”.

    Lors de mes deux grossesses, on m’a souvent incitée à boire un p’tit verre (le “allez, ça va pas faire de mal !”, je connais bien) que j’ai toujours décliné… Il m’est arrivé à deux reprises de mettre UNE goutte directement sur les papilles, mais jamais plus…

  11. la fille aux yeux menthe à l'eau
    la fille aux yeux menthe à l'eau at |

    Toutes coupables.
    De respirer l’air pollué aussi. De conduire une voiture. De bouffer des pesticides. De vivre au milieu de meubles suédois collés aux phtalates. De marcher sur de la moquette toxique. D’avoir un chien, bouaaaaah. De respirer l’aisselle de son mari désodorisée aux sels d’aluminium, bouhhhh!

    Qu’on dénonce la vraie alcoolosation, qu’on informe, je suis bien d’accord. Qu’on remette encore une fois sur les mères la faute à pas de chance / la génétique / la pollution / Mère Nature sa race, je refuse.

    T’as demandé à Maman@home si par hasard elle aurait pas trempé ses lèvres dans une coupette quand elle attendait son aîné? Il te viendrait à l’idée de le faire? Tu t’imagines la culpabilité qui en découlerait, qui en découle forcément quand elle entend des trucs comme ça? Comme si c’était pas assez compliqué comme ça à gérer du mieux qu’elle peut.

    Encore une fois, évidemment qu’il faut informer, tout ça. Mais peut-être pas faire des raccourcis foireux.

    (Je suis pas contre toi, mais juste très énervée par ce que j’entends sur les médias ces jours-ci, qui est très réducteur et culpabilisant, étant moi même maman d’un petit garçon qui a un souci bénin, vraisemblablement dû à l’abus de pesticides en campagne où je vis).

  12. Eve
    Eve at |

    j’avais trouvé ça incroyable cette pressions sociale où du moment que tu es enceinte tout le monde veut te faire boire de l’alcool!!! non mais merde alors c’est mon corps et mon bébé je peux décider si je veux boire de l’alcool ou pas! et pour ma part j’ai poussé le bouchon encore plus loin avec 16 mois d’allaitement… mais je dois dire que l’alcool me manquait peu car c’était pour la santé de mon bébé (en temps normal j’apprécie les apéros et bons vins).
    Il y a quelques années j’étais allée dans le Nord, j’avais vu ce que ça donne l’alcoolisme fœtal et une amie avait son neveu qui traînait une patte, sa mère ayant bu normalement pendant le grossesse : j’étais peut-être plus informée?
    Par contre pour ce qui est du fromage au lait cru c’est une HERESIE et je m’insurge! On a beaucoup plus de chances d’attraper la listériose avec un fromage pasteurisé, des études ont été faites! et il y a genre 100 cas par an en France pour toute la population donc le risque est bien moindre que d’avoir un accident de voiture…
    Et pour le francomtoises le comté est bien un fromage au lait cru mais à pâte cuite donc sans risque et le mont d’or chaud au four c’est pareil, allez-y!!! Et profitez de votre grossesse!

  13. Babouille
    Babouille at |

    “Encore une fois, évidemment qu’il faut informer, tout ça. Mais peut-être pas faire des raccourcis foireux.“

    Je te rejoins totalement là-dessus Mentalo..

  14. Lilie
    Lilie at |

    Je suis en partie d’accord avec toi … Je n’ai pas encore d’enfant et ne bois un verre que pour Noël (woohoo c bientôt) et les fêtes (et encore…)

    C’est en effet, une question de responsabilisation des mères mais faudrait pas non voir à les accabler ! Le moindre truc de travers ou petit souci, c’est la mère qui a fait/pas fait qquechose pendant / avant / après sa grossesse

    Alors oui l’alcool est mauvais pour les femmes enceintes, pour les femmes tout court aussi prenant la pilule

    Et que dire de celles qui fument comme des pompiers? Qu’elles essayent d’arrêter et je comprends la difficulté et le stress généré. Bien souvent, on leur conseille même de ne pas couper court car l’anxiété a laquelle elles vont faire face sera pire.

    Je trouve (et ceci n’est qu’un avis très personnel) qu’en France (et ailleurs surement) les campagnes sont “ciblées”. je m’explique … Quand ils auront fini de nous faire culpabiliser parce que :
    *on ne bouge pas assez,
    *mange pas 5 fruits/légumes par jour (chose qui n’est pas adaptée à tout le monde ie la rétention d’eau, l’humidité dans le corps que peuvent engendrer certains legumes …) ,
    * on porte des talons et pourtant ces memes talons sont en vente et on les voit partout dans les magazines,
    * etc etc

    Quand ils finissent de nous culpabiliser sur une chose, ils passent sur une autre et je trouve qu’en ce moment, les mamans en prennent pour leur grade !! Haaaaaaaaaaan , tu stérilises pas ton bib?? Pire, tu mets des couches jetables, honte sur toi! Tu fais pas les pots de tes bébés et en plus tu lui donnes pas le sein???

    Voila, c’est sur, ca me révolte aussi de voir une maman fumer / boire / etc, plus que les informer, on les culpabilise, et je ne suis pas sure que la démarche soit la meilleure… La culpabilité engendre du stress et de l’anxiété, une future maman ne s’en fait elle deja pas assez??

    Je me rends compte que j’ai écrit bcp et pas forcement dans l’ordre mais fallait que ca sorte

    Till, tu le sais, j’ai commenté plusieurs fois et je t’adore. Je sais que tu as comme moi, écris ce billet sous le coup de la “colère” … Et que ces comportements te révoltent !!

    Peut etre faut-il essayer d’aller au plus profond du problème et des habitudes … Regarde, après tout de ton coté, en tant que PAF, n’as tu jamais eu des réflexions comme quoi tes filles ne se développeront pas correctement parce que ce n’est pas maman qui s’en occupe?? On met sur tes épaules et celles de ta femme, le poids de la culpabilité aussi et des problèmes de développement moteur …

    Pourtant aujourd’hui, cela commence doucement à se comprendre … Peut etre, faut-il laisser un peu de temps à l’information et aux générations pour intégrer tous ces nouveaux paramètres …

    Et oui, je suis aussi d’accord que la super “hygiénisation” n’est pas non plus une bonne chose … A trop vouloir se protéger de tout, on s’expose au pire sans en avoir les défenses

    Voila, je vous aime les gens, me criez po dessus

  15. Babouille
    Babouille at |

    De toute manière, dès le moment où tu apprends que tu es enceinte, tu rentres dans le monde du “tout et son contraire” (genre le fromage au lait cru vs pasteurisé). Au final, tout ce que tu fais est mal.

    Donc svp, un peu de bon sens, d’instinct, et nos enfants ne s’en porteront pas plus mal…

    (Genre j’arrive même culpabiliser à mort d’être en colère/triste/déprimée/pastoujoursheureusequ’elleesttropbellelaviedefemmeenceinte de peur que ma fille en souffre et garde des séquelles. Puis je reviens sur terre, et au final me dis, que c’est une grossesse pleine de frustrations et de ce genre de culpabilité déplacée qui peut laisser des séquelles… )

  16. Babouille
    Babouille at |

    Mais je vous aime tous d’amour quand même :-D

  17. Johanna
    Johanna at |

    Même si je suis d’accord avec le fait qu’il ne faut pas boire d’alcool pendant la grossesse, j’ai du mal avec le ton du billet. Est ce une nouvelle campagne de culpabilisation des mères ?
    “On parle de responsabilité” => Encore une fois vous (les mères) n’êtes pas capable de faire ce qu’il faut pour le bien de votre enfant. Tel que c’est écrit, ça semble pourtant si facile d’être responsable !

  18. Tweets that mention Till the Cat, Père au Foyer » Si tu ne veux pas pondre un Gognole … -- Topsy.com

    [...] This post was mentioned on Twitter by quedubio.com, Till the Cat. Till the Cat said: Coup de gueule de fin de semaine http://www.tillthecat.com/?p=2062 [...]

  19. Fanny Cloé
    Fanny Cloé at |

    Article parfait!! bravo!!
    Lorsque je suis tombée enceinte, j’ai arrêté de consommer la moindre goutte d’alcool. En fait, j’avais arrêté au moment où on a décidé d’essayer d’avoir un enfant. Car je ne voulais pas imposer à mon enfant la moindre exposition à l’alcool. Idem pendant l’allaitement, puis la deuxième grossesse et le deuxième allaitement. Au final, j’ai passé presque 3 ans sans consommer d’alcool du tout (je me suis permise un get 27 entre la fin du premier allaitement et le début de la deuxième grossesse) Et si j’avais été fumeuse, j’aurais tout arrêté aussi!
    Un ami qui travaille en tant que Barman doit tous les week end interdire l’accès au bar à des femmes enceintes déjà saoules…
    Comme toi, je ne comprends pas que le message ne soit pas encore passé…

    J’aime beaucoup ton slogan!! :)

  20. leoetlisa
    leoetlisa at |

    Coucou Till, je ne passe souvent mais j’ai vu ton article sur Hellocoton et le titre m’a beaucoup choquée. Je ne doute pas un instant que ton propos se veut préventif mais il est très maladroit.

    Des “gognoles” il en nait beaucoup et pas seulement à cause de l’alcool. Avoir un enfant différent doit être assez difficile à vivre et je n’ose imaginer la réaction de la maman d’un de ces enfants à la lecture de ton billet.

    D’autre part, il est très facile de faire culpabiliser les futures mères. La grossesse est une période difficile et longue où les interdits sont nombreux (nourriture, alcool, sexe.. ha non pas sexe). Personnelleme je ne bois pas d’alcool mais je ne me permettrai jamais de juger une maman enceinte qui trempe ses lèvres dans un coupe de champagne ! Attention à ne pas faire l’amalgame entre fêter les 70 ans de Tata Jeannine et les femmes qui ont un réel problème d’alcool et qui effectivement soumettent leur enfant à un danger (j’ai vu des images d’enfant nés de mères alcooliques et effectivement ce n’est pas beau à voir)

  21. Babouille
    Babouille at |

    Je suis bien d’accord. Il faut toutefois être vigilant, car les études scientifiques que l’on voit se contredisent elles aussi!

    J’ai encore lu l’autre jour une étude qui disait qu’il n’y avait aucun risque de boire 2 verres par semaine (dans le magazine Parents je crois). En tant que Future épouse de scientifique qui fait de la recherche et qui baigne là-dedans, apparemment ces études n’ont souvent aucune valeur scientifique justement (au niveau des paramètres de l’étude, etc.).

    En fait, ce qui m’agace (dans l’absolu hein, pas par rapport direct à l’alcool, là on a quand même du recul) c’est tout ce qu’on essaie de nous faire croire sous couvert de “scientifiquement prouvé”. Il n’y a qu’à voir les pubs remplies de blouses blanches et de gens à lunettes (j’ai rien contre les lunettes, hein!) et de “scientifiquement prouvé parce que testé par 84 personnes soit-disant choisies au hasard”.

    En fait, je suis plutôt d’accord avec toi pour ce qui est de l’alcool (d’ailleurs, mon fameux instinct me dicte de ne pas en boire), Je trouve juste ton article un peu extrémiste, Mais il fait réagir et c’est très bien!

    Bon, j’avoue, j’ai bu 3 gorgées de bière l’autre jour… Pas taper ;-P

  22. Johanna
    Johanna at |

    “Culpabiliser c’est admettre avoir fait quelque chose de mal et le regretter” : c’est justement de ça que je parle. On le sait (presque) toutes qu’il ne faut pas boire quand on est enceinte. Maintenant, on n’est pas toujours des “sur-Homme” et il nous arrive de craquer. Est ce pour autant qu’on est irresponsable ? C’est long 9 mois (et je ne compte pas la période d’allaitement). Et si tu demandes à une femme de faire un effort ininterrompu pendant toute cette période (et pas que sur l’alcool d’ailleurs) ou sinon elle est irresponsable, j’espère alors que ton comportement avec les enfants est lui aussi irreprochable.
    Ca ne fait pas très longtemps que je lis ton blog, mais effectivement j’avais plutot l’impression que tu comprennais bien ce qu’est la maternité. J’en ai été d’autant plus surprise.
    Mais bon, sur le fond on est d’accord. C’est la forme qui me gène un peu.

  23. LMO
    LMO at |

    Là mon grand (oui, je me permets des familiarités), tu avances en terrain glissant!

    Perso, je pense comme toi, mais punaise, on n’est pas nombreuses je crois!
    Je pense que 9 mois sans alcool, ça va pas nous tuer, et vu les risques encourrus, je ne m’aventurerais pas à tenter le diable.

    Je pense comme toi que quand on décide de mettre un bébé au monde, on se doit de tout faire pour qu’il y arrive en meilleure santé possible.
    Je ne comprends pas les femmes qui continuent de fumer pendant leur grossesse (bon, c’est facile pour moi, je ne fume pas) ni celles qui s’accordent “un petit verre, ça peut pas faire de mal”. Je ne juge pas, mais je ne comprends vraiment pas non plus.

    9 mois, une parenthèse dans une vie, les efforts ne sont quand même pas surhumains quoi! Et si on ne s’en sent pas capable, ben on fait pas de môme (je vais loin, je sais)

    Par contre, je pense qu’il y a en effet une véritable désinformation.
    Pour Mouflette, mon gynéco m’avait dit “un verre de temps en temps, pas de souci!”
    Ca m’a laissé dubitative. Vu l’effet de l’alcool sur moi, adulte, je n’osais imaginer les effets sur un embryon de 5 cm…
    Donc je me suis abstenue.

    Il y a un courant actuellement qui pro^ne la liberté de la mère à la place de bien-être de l’enfant.
    Pendant ma grossesse, j’ai eu beaucoup de reflexion parce que je refusais un verre de vin ou un morceau de fromage douteux “Ohlalala, ça va pas le tuer hein, tu fais du chichi pour rien, faut vivre quand même! Les nanas aujourd’hui, elles font gaffe à tout!”
    Alors que je ne demandais rien à personne et ne me plaignais pas de mon cocktail ans alcool ni de ma vache qui rit.

    Après, toi, tu es un homme, alors on va te dire que c’est facile de dire ça vu que tu ne seras jamais confronté au problème!
    Mon mari pensait comme toi (et comme moi) et m’a accompagné tout au long de ma grossesse pour ne pas me “tenter”. Il me demandait systématiquement si ça ne m’ennuyait pas qu’il prenne un verre, par exemple. Le père aussi peut être concerné!

    Sinon, je trouve les arguments de la culpabilisation à outrance un peu spécieux…
    Interdire l’alcool pendant la grossesse, c’est obligatoirement mettre la culpabilité sur le dos des femmes quoi qu’il arrive à leur enfant une fois né?
    J’ai du mal à saisir…

    (Désolée pour ce com qui ne veut RIEN dire, le sujet m’a interpellé mais j’ai 39° de fièvre :p )

  24. Ginie et son paillasson
    Ginie et son paillasson at |

    Que les mères qui fument ou boivent s’estiment très heureuses de mettre au monde un bébé en bonne santé. Parce que donner la vie, ce n’est pas forcément facile.
    Et si la prévention, ce n’était pas que pour nous casser les couilles, mais peut-être aussi un peu pour donner toutes les chances aux futurs enfants ?

  25. maman@home
    maman@home at |

    Heu … je ne comprends pourquoi cette question …

  26. Choupinette30
    Choupinette30 at |

    le cocoa stévia existe !!! j’en est acheté une bouteille en Bretagne !!!

  27. teesse
    teesse at |

    Bonjour à tous…
    C’est un sujet sensible et rarement abordé parce qu’il dérange. Me vient en tête un proverbe peu connu mais toutefois explicite: “personne n’aime voir la main du berceau qui tremble”… Bien sur toutes les mamans ne sont pas alcooliques, et heureusement, mais parfois on peut être abuseur d’alcool et donc ne pas parvenir à s’arrêter de boire… même très peu, même un verre par semaine, cela reste le deuil impossible à faire. Ces mamans là sont en difficultés avec l’alcool, et n’en ont pas forcément conscience, et se rassurent et se disant qu’il y a toujours pire à côté. Enfin pour moi pas de solutions, la prohibition ne fera qu’accentuer la culpabilité, et l’information entre par une oreille et ressort par l’autre. Désolée d’être pessismiste, je travaille dans ce secteur et je suis confrontée au déni des alcoolisations (hommes ou femmes) tous les jours…
    PS: il en va de même avec le tabac, à la maternité je vois très régulierement les mamans en grossesse à risque, donc hospitalisées, avec la clope au bec! C’est dur mais c’est la réalité, la santé de bébé ne suffit pas à les motiver d’arrêter.
    Teesse

  28. Nelfah
    Nelfah at |

    C’est un peu comme les campagnes de sécurité routière. Il faut choquer pour toucher les gens sur un sujet important !

    Si avec des études scientifiques prouvant bien le danger de l’alcool sur le bébé, on ne peut pas se retenir de consommer de l’alcool, c’est qu’on a un problème d’alcoolisme…

  29. juju
    juju at |

    hi hi j’étais venue poster avant d’aller chercher la grande à l’école mais j’étais à la bourre…. alors je reviens, après une demie tonne de messages “oh oui, comme tu as raison, les femmes qui boivent et qui fument pendant la grossesse, c’est le mal” et l’autre demie tonne qui te dit “ohhh t’as aps honte non mais”…

    Certaines (ou peut etre certains) plus haut ont dit que boire un verre, on avait le choix. Pas comme la pollution et tout ça. Je suis super d’accord avec ça

    Pareil, super d’acc avec Cranemou qui dénonce le fait qu’une fois que tu es enceinte, on devrait en gros te mettre dans une chambre capitonnée.

    J’ai aussi vu l’autre étude qui dit que 2 verres par semaine n’entrainent pas de pb sur le bébé.

    J’ai aussi lu le message d’Eve qui dit que merde, c’est mon corps et mon bébé, je peux encre choisir si je bois un verre, ou pas.

    Bé j’ai choisi d’en boire un de temps en temps…. Ca veut dire une fois par mois, lors d’une envie (oué des envies de bourgogne quand on est encinte ça ne s’invente pas hein?), ou peut etre moins, je n’en sais strictement rien. Le coup du sushi juste pour le dire face à face à ma gynéco parisienne qui croit qu’en alsace on accouche dans la paille avec le véto d’urgence, j’ai vécu aussi.

    Par plaisir, en temps normal, le vin j’aime. J’en rafole. ALors oui, j’ai fait attention pendant mes grossesses, comme je l’ai dit avant. Par contre pour le reste, j’ai mangé comme d’hab… pasteurisé, oupas, j’en sais meme rien j’ai pas regardé….

    J’ai aussi lu la remarque que te fait la Fille aux yeux menthe à l’eau. Parce que tu dis toi meme utiliser volontairement des mots choquants, mais le fait qu’on te soupçonne de les avoir écrit, ça te gène… perso j’avais bien compris ta position, mais ça m’a fait réfléchir, cette réaction en commentaire. Parce que les gens disent ne pas juger, mais on fait quoi là?

    Comme dans tes chiffres on voit que 1 à 3 sur 1000 des bébés souffrent du syndrome d’alcolisation foetal à la naissance. 1 à 3 sur 1000!!!! Merde chacun prend ses réponsabilités, et puis voila! QU’on laisse les gens vivre en paix. Il y a plus de pb liés à l’hypertension ou le diabete gestationnel qu’avec une femme qui s’autorise un verre de vin dans le mois… alors quoi, on interdit le chocolat (moi je m’en fouts j’aime aps ça :P )

    Je pars du principe que de nos jours, on est informées.( Je parle au féminin parce qu’en fin de compte les femmes sont seules concernées par ces pb de grossesse. ). qu’on insiste quand une femme encinte à votre table refuse un verre de vin, c’est idnadmissible, parce qu’elle fait ce qu’elle veut (et que si elle n’était aps enceinte, on n’insisterait pas). mais qu’on crie au scandale parce qu’elle accepte, là aussi, c’est idnadmissible!

  30. mistinguett
    mistinguett at |

    tout comme fumer… j’ai était une grande fumeuse accro à la nicotine mais, une fois le test de grossesse fait, je n’ai plus toucher à une clope et j’ai un peu de mal, avec les futures mamans qui disent qu’elle n’y arrivent pas (d’arrêter de fumer)…. attention, je ne juge pas, mais pour ma part, j’aurai vraiment trop culpabiliser de continuer à fumer…. l’impression de distiller la mort un peu chaque jour dans les veine de mon bébé… et je le redis, j’étais vraiment une grande fumeuse mais j’y suis arriver avec en prime, de sacrés beau bébés en pleine forme! ;-)

  31. Anne
    Anne at |

    Et ben… d’accord sur le fond, d’accord sur l’expérience… mais pas d’accord sur le ton.. et quel cruel manque de tact, de pédagogie, dû à une mauvaise connaissance du terrain?

    Plusieurs choses, donc, mais je vais essayer d’être synthétique :
    - S.T.O.P. la culpabilisation. S’il vous plait, stop. C’est pas plus compliqué que ça : plus on dit non à un être humain, plus il en a envie. C’est pour ça que j’ai pensé toute ma grossesse au mariage de ma copine auquel je me suis bourré la gueule (=0 plaisir), c’est pour ça qu’on a envie de se faire une raclette tous les soirs lorsqu’on est régime.
    Dire, expliquer les risques, faire PRENDRE CONSCIENCE, mais interdire et culpabiliser… quelle maladresse (avec des résultats si peu probants…)

    - J’habite dans le Nord, je n’y ai pas grandi, mais j’y ai fait mon enfant. Il y a encore 15 ans (= ma belle-mère, pour ses 5 enfants), on servait à la maternité de la bière sur les plateaux repas. L’effet sur la montée de lait n’est plus à prouver, la nuance est, bien entendu, que c’est la levure de bière qui est efficace, en aucun cas l’alcool qui est dedans (faites l’expérience avec une buckler 0%, mesdames allaitantes, c’est saisissant).
    La bière (très très peu alcoolisée, mais quand même) était en libre-service dans les CANTINES scolaires, à cette époque. A côté de l’eau !
    Quand prendrons-nous en compte qu’on ne peut pas changer des habitudes vieilles de centaines d’années en un coup de gueule? Que la mesure, le tact, la pédagogie sur le terrain sera mille fois plus efficace que la colère et l’interdiction?

    Je respecte infiniment ton coup de gueule, j’ai moi-même beaucoup lutté étant enceinte contre l’alcool social, notamment de mes beaux-parents (mon beautiful father est médecin, dois-je le préciser), qui pouvait s’avérer très pénible le dimanche midi venu.
    ET OUI, bordel, voir le monde s’amuser autour de nous, les hormones aidant, nous amène à penser parfois “rappellez-moi pourquoi je fais ça”? (et voilà que je culpabilise de le penser, maintenant, on en finit plus!)
    Ne négligez pas messieurs, s’il vous plait, la longueur de l’exercice, la patience qu’il demande, la quantité INFINIE d’interdictions en tous genres, la médicalisation à outrance.

    Personnellement, je n’ai jamais pu renoncer au lait cru. C’est comme ça, j’assume, merde. Il me fallait ma petite transgression. Pour ne pas penser, à peine était-il conçu, que cet enfant n’était qu’un sacrifice géant, que le début d’une mise entre parenthèse de l’intégralité de ma vie de femme.
    Merci de comprendre qu’à l’instant où vous tombez enceinte, ce sont les interdits qui prennent le dessus.
    Merci de comprendre que cela peut être mal vécu par des personnes qui ont envie de crier leur égalité, leur liberté, voir qui se sont battues pour elles.
    Merci de ne pas les accabler, ces femmes, et de leur parler avec la seule chose dont elles ont réellement besoin à ce moment précis : de la douceur….

  32. Pookie
    Pookie at |

    Y’a toujours les mousseux sans alcool (trouve plus le nom, mais y’a la pub en ce moment avec justement une femme enceinte). Pour moi, le souci n’était pas l’alcool, je bois tres rarement en tps normal, ni la cigarette, je ne fumai pas à l’époque. Non, mon souci était la viande cru et la toxo dont je ne suis pas immuniser. Comment faire quand on à l’habitude de manger sa viande bleue et qu’un de ses plat préféré est le steack tartare et que bien sure les envi de grossesse sont celle ci! Viande archi cuite, quelle horreur, mais obligé!

    Bon, j’avoue, j’ai craqué et me suis offert un gros steack tartare au Buffalo grill, et apres j’ai culpabilisé, psychoté et du coup avancé ma prise de sang mensuelle pour etre sure. Tout etait OK, mais on ne m’y a pas repris!

  33. Anne
    Anne at |

    merde, je rajoute quand même que le mariage de la copine a eu lieu après la grossesse, sinon, on comprends plus rien…
    Et que pour le “terrain”, je parle de celui qui pose vraiment problème, des futures mamans qui ne prennent pas DU TOUT au sérieux ces problèmes.

  34. Anne
    Anne at |

    Je connais ce que tu écris… et vraiment, je te soutiens dans ta démarche et je ne viendrais pas lire souvent ce que tu écris si je n’admirais pas ta position et ton point de vue respectueux des femmes.
    Disons que ton coup de gueule a entraîné le mien…. :) et que finalement, ce n’est pas à toi que je m’adresse, mais certainement à mon père, mon beau-père, ma belle-mère, l’Etat, les publicitaires, le personnel médical…
    Désolée si je t’ai fait penser que je n’étais pas ok avec le fond. Je me suis certainement mal exprimée, toute emportée que j’étais.

  35. Hélène
    Hélène at |

    Idem ! Mon fils et moi avons eu de la chance. Vive les grossesses médicalisées !

  36. Pookie
    Pookie at |

    Et puis à la maternitée, apres la naissance de mon loulou (le premier), j’ai eu de grosses crise d’angoisse et ils m’ont donné des anxiolitiques tout en disant de continuer à allaiter! Mais ca passe pas dans le lait? si, un peu… Quand j’ai vu que j’allais devoir continuer le traitement quelques tps ( grosse dépression post partum), je suis passé au biberons, pas question que mon enfants soit shooté aux antidépresseurs!!!

  37. LMO
    LMO at |

    Moi ce qui m’agace (j’ai toujours la fièvre mais ça ne me rend pas plus tolérante…) c’est le côté “Si on m’interdit, je vais avoir encore plus envie!!”

    Euh… On est des gamins de 8 ans ou des futures mamans?

    On est informées des risques, perso, je vois pas trop ce que ça coûte de s’abstenir pendant quelques mois… On ne parle pas de toute une vie, juste de 9 mois, c’est pas la mort!

    Et on ne parle pas d’un kilo qu’on risque de prendre après avoir bouffé un shokobon mais de la vie entière d’un être qu’on va mettre au monde…

    La culpabilité a bon dos. Aujourd’hui, on n’a plus rien le droit de dire sous pretexte qu’on culpabilise les gens.

    Bah c’est ça hein, continuons à faire n’importe quoi, sans se soucier des conséquences, et surtout, SURTOUT, ne culpabilisons pas, ça pourrait nous tuer…

    Chacun fait ce qu’il veut, soit.
    Mais le coup de “c’est mon bébé”, j’ai vraiment du mal. Comme si le dit bébé était un vase en terre cuite qu’on fabrique. S’il est râté, c’est pas très grave, on fait bien ce qu’on veut…
    Sauf qu’un bébé, c’est avant tout un être humain, avec sa vie propre, qui risque de se coltiner toute sa vie les conneries de sa mère…

    Je garde en mémoire le jour de mon accouchement, une nana accouchait en même temps que moi, quand mon bébé est née (Mouflette) la SF m’a dit “ben dis donc, ça change de gabarait!” Elle m’a expliqué que le bébé d’à côté faisait 1,800 kilo, à TERME, parce que sa mère n’avait pas souhaité arrêter de fumer…
    Je ne sais pas s’il a survécu…

  38. Hélène
    Hélène at |

    Je suis une mère indigne qui ne dit pas qu’avoir un enfant ce n’est que du bonheur et qui n’élève pas son fils dans un milieu aseptisé. Mais l’alcool, quand même !!!!! Je suis d’accord avec toi. Il n’est pas question de culpabiliser une fois de plus les mamans mais aujourd’hui, on ne peut pas ignorer ses méfaits et à partir du moment où on n’est pas dépendante, s’en priver 9 mois (ou 8 pour celles qui ont dcouvert leur grossesse tardivement) est un bien petit sacrifice au regard des conséquences.
    Et ton slogan ne me choque pas : on essaie de choquer pour l’alcool au volant, pourquoi pas pour l’alcool pendant la grossesse ?

  39. Lilie
    Lilie at |

    je ne doute absolument pas que tes miniatures seront épanouies, j’ai été dans leur cas et je n’ai pas de troubles mentales (ou presque ;) )

    Concernant les impacts sur la santé, ouais c’est moche, mais finalement les hommes ne devraient pas boire avant non plus si on y repense bien … Ils jouent aussi un role important la dedans et bizarrement, on en entend jamais parlé

    Parce que les petits sportifs dopés à l’alcool, ou a la clope, finalement, c’est pas terrible non plus ;-)

  40. Lilie
    Lilie at |

    Allez, on prend un champomy ? ;-)

  41. Lilie
    Lilie at |

    *parleR*

  42. La Mère Joie
    La Mère Joie at |

    Ah ah, moi le titre m’a fait marrer (sans connaître le sketch de Pierre Palmade) ! ;-)

    En revanche, je trouve ton billet un peu excessif. Il n’est absolument pas prouvé qu’une goutte d’alcool cause des dommages irréversibles à un foetus, des études vont même dans le sens contraire dans le cadre d’une consommation modérée (bon, là, j’émets des réserves).
    Effectivement, je ne pense pas que cela lui fasse du bien en soi, tout comme quand on laisse un bébé pleurer plus de trois minutes parce que ça le met en insécurité. Et alors, qui a dit qu’on devait être parfaits ?

    J’ai bien pigé le côté, je veux alerter en faisant du choc mais qui veux-tu alerter ? Des personnes qui ont un réel souci avec l’alcool et pourtant savent bien que cela est néfaste ? Celles-ci ont besoin d’un accompagnement parce qu’elles sont en souffrance.

    Ca me gêne qu’il y ait amalgame entre la coupette de champ’ occasionnelle comme tu dis et le SAF qui est très grave et la conséquence d’une consommation régulière et plutôt importante d’alcool.

    Alors, je regrette, je suis une future maman qui s’est enfilé un verre 1/2 d’excellent rouge hier, prend ses responsabilités et dont l’article et les réactions ne font pas réfléchir dans le sens que tu souhaiterais mais déplore un peu le manque d’empathie (comme celui à l’égard des femmes qui fument enceintes et en souffrent vraiment quand on sait que des cancéreux qui douillent horriblement et vont crever poursuivent la cigarette et je suis bien concernée avec mon beau-père).

  43. Bobine
    Bobine at |

    Je suis actuellement enceinte pour la 2ème fois. Quand une bouteille de vin est ouverte à table, j’en prends un fond de verre. Et quand une bouteille de champagne est ouverte devant moi, j’en prends un petit verre.

    Et ben dis-donc, vous alliez presque réussir à me faire culpabiliser! Mais en fait non, ça va, je ne pense pas faire courir un risque quelconque à mon bébé. Le syndrome foetal alcoolique vient d’une consommation EXCESSIVE (forte alcoolisation occasionnelle) ou CHRONIQUE (quotidiennement par exemple) de la mère, ce qui n’est pas du tout mon cas. Pour le reste, les études se contredisent. On ne sait pas donc on dit Zéro Alcool.

    En fait j’attendais dans ton article que tu proposes par exemple aux hommes de soutenir leurs femmes en s’abstenant également totalement pendant la grossesse :)

  44. la fille aux yeux menthe à l'eau
    la fille aux yeux menthe à l'eau at |

    Parce que j’ai entendu pas plus tard qu’hier sur une grande radio que, je cite “un seul verre de vin pendant la grossesse pourrait être à l’origine de troubles comme l’hyperactivité”. Comme tu as parlé de ce sujet récemment, je me suis permise de te prendre en exemple CONTRE la culpabilisation excessive et à tout crin des mères. On culpabilise déjà assez!

  45. Lucky Sophie
    Lucky Sophie at |

    bravo pour ton post, et oui malheureusement un verre suffit…

  46. La Mère Joie
    La Mère Joie at |

    Je comprends bien la démarche. ;-)
    Toutefois, je suis d’avis avec Babouille d’être vigilant avec des conclusions d’études dont on ne sait absolument pas comment elles ont été réalisées et auxquelles on associe des termes très vagues.
    Pour moi le début de ton post n’est vraiment pas clair et porte à confusion. (nan, pas taper car je crois que c’est là où on est surtout en désaccord ;-) ).
    Par exemple, “les enfants qui ont été exposés présentent des troubles”. Mais exposés à quoi précisément ? A quelles quantités d’alcool ? Ton billet ne le dit pas… Tout comme les articles que j’ai pu lire ça et là…
    On est purement sur du principe de précaution.
    On reparle de celui de la grippe A ? ;O)))

    Allez, je te fais une bise !
    (moi aussi je t’aime bien ;-) )

  47. Astrid
    Astrid at |

    Enceinte du 2e (bientôt la fin ouf…) je suis plus que sensible à ton article.
    Je n’ai pas bu un seul verre d’alcool depuis que je sais que je suis enceinte. Je partage ton point de vue. J’ai appris par une amie médecin alcoologue qu’effectivement il y avait l’alcoolisme foetal pour les bébés dont les mamans boivent beaucoup mais aussi qu’une petite quantité d’alcool absorbée au “mauvais” moment c’est à dire au moment où certaines parties du cerveau se développent pouvait avoir de graves conséquences pour le bébé.
    Alors, oui, la probabilité est très faible mais je ne me sens pas prête à prendre ce risque.
    Effectivement, c’est dingue ce que les gens peuvent vous faire comme réflexion quand vous refusez un verre d’alcool. J’ai même eu droit à un “c’est ton médecin qui te l’a formellement interdit ?” d’un père de 2 enfants quand même….
    Bien que je sois contre la culpabilisation des mères, non nous ne sommes pas des mères parfaites, non la grossesse et la maternité ne sont pas toutes roses et idylliques, sur le sujet de l’alcool pendant la grossesse le discours général est faussé alors qu’on nous rabache beaucoup plus sur les risques de listeriose avec des conseils parfois faux sur le fromage.
    EN tout cas, continue ton blog, il est super !!

  48. estelle
    estelle at |

    je me souviens qu’avant d’apprendre que j’étais enceinte, j’avais bu un verre de vin… j’ai complètement culpabilisé… je m’en suis voulu… pour la 2ème, 6 mois avant, de tomber enceinte, je buvais plus une touche d’alcool
    il est vrai que j’ai été un peu extrémiste sur ce coup là mais voilà, j’ai eu une grand mère alcoolique qui n’a pas arrêté enceinte et en plus fumait, ma mère 5 ans a eu des tumeurs au niveau de la gorge, plusieurs paralysies faciales… aujourd’hui, elle va très bien mais quand même a une santé assez fragile donc c’est pour cela que j’ai réagit ainsi

  49. petit-scarabée
    petit-scarabée at |

    Peut-être que ceux qui pensent que “une coupette ou un verre de vin ne peut pas faire de mal” ont dans leur inconscient collectif cette réclame d’autrefois où il était recommandé de faire boire du vin aux bébés (si si, je l’ai vue, et j’ai été scotchée, surtout par les bénéfices santé qui étaient vantés !).
    Peut-être que ça aiderait à convaincre d’expliquer POURQUOI c’est dangereux pour le bébé. C’est quelque chose que j’ai appris lors d’un colloque sur l’allaitement : le bébé (et donc a fortiori le foetus) n’a pas un foie capable de métaboliser l’acool comme nous. Résultat, ça lui monte directement au cerveau pour lui griller les neurones. Personnellement, cette explication m’a bien refroidie (même si je ne bois de l’acool que très très rarement même en temps “normal”).

    Maintenant, j’ai beaucoup de mal à accepter l’argument du “si ça tombe au mauvais moment, la moindre goutte peut avoir de terribles conséquences”. Dans ce cas-là on s’arrête de vivre dès qu’on est enceinte, et comme dit dans un autre com’ on s’enferme dans une chambre capitonnée.
    Là je dis stop, un peu de bon sens et surtout de demi-mesure SVP. Parce que si on part de ce principe, on part vivre dans la pampa pour échapper à la pollution, on mange exclusivement bio pendant les 12 mois PRECEDANTS la grossesse, etc… Les études qui mettent en lien verre de vin et hyperactivité me font rigoler : c’est l’acool ou les pesticides contenus dans le vin qui sont réellement responsables ?? Pourquoi ne pas s’insurger tout autant quand on voit une femme enceinte bouffer un McDal ?
    Et puis surtout, cet argument du “il ne faut pas prendre le moindre risque”, c’est celui qu’on nous sert pour nous imposer les suivis de grossesse hyper médacilés, les épisio non-justifiées, les aspirations gastriques systématiques, et j’en passe. Et là je ne suis pas d’accord avec le principe.

    N’étant pas une buveuse d’alcool régulière, ça ne m’a pas empêchée, enceinte, de boire un quart de verre de vin pour accompagner mon foie gras à Noël. Parce que je suis restée tout simplement sur le conseil fort sage de mon gynéco lorsque je lui ai demandé si je pouvais manger des sushis : j’avais plus de chances de me faire renverser par une voiture dans la rue que de chopper une saleté en mangeant du poisson cru.
    Oui, c’est bien mieux de s’abstenir de boire de l’alcool pendant la grossesse. Tout comme un tas d’autres choses auxquelles personne ne fait attention. Alors oui à l’info, mais non à l’intégrisme (je reconnais que le mot est un peu trop fort).

  50. petit-scarabée
    petit-scarabée at |

    pardon, “les suivis de grossesse hyper médacilés” en fait c’est les suivis de grossesse hyper médicalisés.
    Mon clavier a fourché ^^

  51. mesjolieschoses
    mesjolieschoses at |

    J’avouuuuuuuuuuue j’ai bu une demi gorgée de despé pendant ma grossesse bouhouhouhouhouuuuuuuuu!!!!
    Moi je suis pour une loi qui oblige les pères à suivre la même abstinence que les mères pendant toute la grossesse.

  52. Marjoliemaman
    Marjoliemaman at |

    J’arrive après la guerre ! Ce billet, j’aurais pu l’écrire (à part le titre car je ne connaissais pas le sketch). En tant que femme enceinte (16 mois de grossesse entre juin 07 et décembre 09), je n’ai pas bu une goutte d’alcool parce que je ne pouvais pas tout simplement. Le simple fait d’imaginer l’alcool aller vers mon futur bébé m’en empêchait parce que justement, je ne sais pas quel effet ça fait à un foetus mais je sais que l’alcool arrive jusqu’à lui de manière directe. Et je sais l’effet que l’alcool peut faire à un adulte. Bref, ça me concerne mais je trouve qu’il est important de dire aux femmes que la moindre consommation d’alcool peut avoir une conséquence sans que l’on crie à la culpabilisation. Oui, enceintes, nous avons la responsabilité de nos enfants tout comme lorsqu’ils sont sortis de nos ventres. Non, on ne connait pas les effets de l’alcool et oui, ils peuvent être dévastateurs. Je préfère l’information claire pour ne pas dire plus tard : je ne savais pas. Certaines sont un vrai souci d’alcool et ne sont pas en mesure de gérer leur dépendance mais ne pas boire d’alcool pendant 9 mois, c’est pas facile (surtout pour moi qui aime bien trinquer) mais ça n’est pas insurmontable. Quant aux arguments concernant la pollution et autres subtilités, on peut choisir de boire, il est plus difficile de choisir de vivre dans un endroit non pollué (mais en existe-t-il ?). Merci Till The Cat.

  53. maman@home
    maman@home at |

    Aaaaah je ne comprenais pas le lien… je crois qu’ils pataugent pas mal concernant les origines de ce trouble et tâtonne pas mal aussi au niveau des méthodes pour “soigner” le mal si tant est qu’on puisse le soigner … je fais pareil je tâtonne …

  54. ktlfait
    ktlfait at |

    Bonjour !
    Je lis votre blog avec plaisir depuis pas mal de temps déjà mais je n’ai pas eu l’occasion d’intervenir.
    Grâce à FB, j’avais déjà pris connaissance de ces chiffres hallucinants.
    Là, je ne peux qu’être d’accord avec vous, je suis animatrice prévention addictions auprès des jeunes et enceinte de 38 semaines d’une 2ème naine, je me sens d’autant plus concernée ……
    Je suis constement sollicitée par les gens qui pensent qu’un petit verre de temps à autre ne fait de mal à personne ( ma mère la 1ère !) et qu’à leur époque, on ne faisait pas autant de chichi et que finallement, on va tous bien …….
    Je n’ai pas lu les précédents commentaires, mais de part mon métier, je sais qu’au Canada le pictogramme est présent sur les bouteilles d’alcool depuis plus de 20 ans et est sous une forme nettement plus grande, le notre étant pas plus gros qu’un ongle de petit doigt et se trouve souvent au dos en filigrane, à peine visible !
    Je ne suis pas une sainte, j’aime bien boire un petit coup habituellement, je suis une très grande fan de “Mother Fucker” de Foresti et du site “Mauvaise mère”, il m’est même arrivé enceinte de tremper les lèvres pour “trinquer”, mais connaissant les risques, ce fût lors de très rares occasions !
    Et à chaque fois, je passe pour la folle de service !
    Et encore, je ne vous parle pas des discussion entre amis sur le thème de l’alcool en général, la prévention routière et tout le reste, je serais intarrissable et j’en aurais pour des plombes ! ; )
    Voilà, encore pas mal de mentalité à changer donc …….. mais on va y arriver !

    Et au passage, votre blog est un vrais plaisir à lire, merci pour votre participation à l’égaiement de ma journée et à ma déculpabilisation dans mon rôle de mère imparfaite.

    A bientôt

  55. Skrap
    Skrap at |

    Complètement d’accord avec “la fille aux yeux menthe à l’eau”

    Arrêtons de culpabiliser les mamans à tout bout de champs !

  56. e-zabel
    e-zabel at |

    je débarque tard, mais j’ai été très étonnée de découvrir qu’autour de moi, une proche notamment avait effectivement bu quelques verres “de temps en temps” pendant sa grossesse !!! J’ai été super déçu sur le coup (je ne la connaissais pas justement à cette période là, tu penses !)… Ici j’ai tenu bon, même pas une goutte, même pas un sucre trempé dans le pourtant bon calva de mon grand père Normand !

  57. Elodie
    Elodie at |

    Ne pas toujours croire tout, gardez un oeil critique sur la vie, ne pas jeter la pierre n’importe où pour n’importe quand… A lire :
    http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/marie-claude-lortie/201010/08/01-4330660-alcool-grossesse-et-gros-bon-sens.php

  58. Naillik
    Naillik at |

    Je voulais revenir sur ce post que tu as fait (et que je soutiens, je n’ai pas bu une goutte depuis que je suis enceinte, j’ai jamais fumé, jamais pris de drogue), pour souligner aussi l’importance de l’entourage…

    J’EN AI MARRE des gens qui sous prétexte qu’ils ont eu des enfants prétendent savoir mieux que moi ce qui est bon pour mon squatteur d’Utérus, en l’occurrence Tata Simone et Tonton Léon pour qui j’aurai pu avoir la décence de prendre le mousseux en famille, crénom de nom, parce que c’est pas un verre qui va noyer le bébé dans l’alcool et qu’il faut arrêter les conneries…

    Ras le bol d’entendre dire que mon médecin pousse un peu trop et que c’est pas un bout de saucisson de rien ou une tranche de saumon fumé qui va me coller la toxoplasmose si je l’ai pas déjà chopée en 30 ans…

    Aux chiottes la vieille amie de la famille qui persiste à vouloir dire que j’ai forcément “trop d’eau” vu la taille de mon ventre et mon terme ou alors c’est pas le bon terme et je sais pas compter, ou pire, j’ai trop mangé faut faire un régime! (Alors qu’hier à la visite du 8ème mois, la gynéco m’a demandé ou je le mettais…)

    Bref, les pressions subies par les femmes enceintes sont importantes et malheureusement souvent les gens qui savent tout mieux que les médecins ont une influence vraiment néfaste…

  59. Tayiam
    Tayiam at |

    Moi, je débarque complètement après le combat, mais je suis tombée sur ton billet ‘par hasard’, grâce à la Une du jour sur HC.

    Je suis tellement d’accord avec toi. Et avec je-ne-sais-plus-qui, dans les commentaires plus haut : un bébé, ce n’est pas un objet à soit, qu’on peut rater parce que c’est le sien. C’est un être vivant, qui a peut-être avoir des séquelles à vie, parce que sa maman n’a pas pu réprimer l’envie, durant 9 mois, de goûter un peu d’alcool.

    Je ris en lisant les commentaires qui disent que ce n’est pas si dangereux que ça. On voit bien l’effet que ça a sur l’adulte. Des études ont prouvé que des jeunes qui jouent à boire massivement pour se bourrer très vite la tronche perdent des neurones, voire même des points de QI quand l’expérience se renouvelle trop souvent… Or, un bébé ne peut qu’être bourré, même avec un demi verre de vin, vu sa taille et l’absence totale de gestion de l’alcool par le foie.

    Alors, je ne dis pas que boire un verre va d’office engendrer un bébé malade qui souffrira toute sa vie. M’enfin, les risques sont réels, et autant se passer de ce petit verre qui est loin d’être nécessaire.

    La comparaison avec la bouffe ne me paraît pas plus pertinente. Manger EST nécessaire. Pour soi comme pour le bébé. Et effectivement, des études disent tout et son contraire sur ce qu’il faut manger (lait cru / pasteurisé ?). Un choix s’impose alors. Et on a la liberté de choisir d’autant plus que rien n’est sûr. L’alcool, c’est différent. On n’est pas obligé d’en boire pour survivre. Et les risques sont là. Un peu de bon sens pour ne pas en douter !

    Quoi qu’il en soit, ce n’est là que mon avis.

    Je ne boirai pas durant ma (mes?) grossesses. Mais, une de mes amies a bu enceinte. J’ai parlé avec elle des risques. Je me sens bien avec ma conscience. Je n’ai pas cherché à la culpabiliser. Je n’ai pas cherché à la faire arrêter à tout prix. J’ai mon avis. Je l’ai partagé. J’ai bien entendu que son médecin l’avait déjà prévenue. Mais, c’était son choix.

    Avais-je le droit de la juger ? J’ai estimé que non. Parce qu’un jour, quand je serai maman, je poserai sans doute aussi des choix qui ne plairont pas à d’autres. Que ceux-ci me donnent leur avis, OK. Qu’ils me jugent, non…

    Je n’ai pas perçu de jugement dans ton billet. Ni de culpabilisation.

  60. Cyrielle
    Cyrielle at |

    Moi j’ai du mal a comprendre qu’on ne puisse pas se passer d’alcool pdt 9 mois…
    Lors de mes 2 grossesses (une fois le test pipi positif) j’ai complètement stoppé mon apéro du samedi soir sans aucun soucis… je ne suis pas alcollique et donc pour moi ce fut juste une question de bon sens…
    Ce qui me gêne ds les commentaires c’est qu’on mette le tabagisme dans le même panier… j’ai tenté d’arreter mais au bout de 3 jours je faisais des crises de manques a trembler, pleurer et j’étais vraiment mal j’ai repris en maitrisant ma conso, je suis passée de 20 cigarettes par jour à 5 puis 1 ou 2 que je fumais moitié par moitié dans la journée au 9 eme mois. Pour la deuxieme grossesse j’ai réussi a diminuer ma conso de suite en mm tps je n’en fume plus 20 par jour puisque je ne fume pas dans la maison ou avec mes fils dans la voiture… le tabac et l’alcool sont 2 choses differentes (sauf pour les femmes atteintes d’alcoolismes) le tabac on en a besoin, l’alcool pour la plupart c’est un plaisir occasionnel alors oui je pense qu’arreter c’est facile !
    Moi ce qui me mets aussi en colere ce sont ces femmes qui sont assez bêtes pour arriver a stopper completement le tabac pendant 9 mois et reprendre apres… vu comment j’ai lutté pour ralentir je ne comprends pas…

    A part ca lors de mes grossesses je n’ai jamais fait attention au reste et mes enfants se portent a merveilles et malgré le tabac s’etaient de beaux bébés de 3kg360 et 3kg615 nés a terme et sans aucun soucis !