Après notre week-end en amoureux pour fêter notre anniversaire de mariage à Bruxelles en septembre 2015, nous venons de réitérer le week-end sans enfant, dans la Manche, l’un des 5 départements qui forment notre belle Normandie.

Personnellement, et même si j’ai passé toute la première partie de ma vie dans le Calvados (pas la boisson, hein, le département), je ne connaissais de la Manche que quelques lieux touristiques tels que le Mont St Michel, Granville et les sites liés au débarquement de 1944.

Partis le Vendredi en fin d’après-midi, nous en sommes revenus dimanche soir avec quelques bonnes adresses à partager avec vous. Si vous avez suivi mes publications sur les Instagram, Facebook ou Twitter, vous avez sûrement déjà noté quelques coins à visiter mais, comme je n’ai pas tout dit, n’hésitez pas à lire mon article.

Notre « camp de base » était situé à Barneville. Nous y avons passé deux nuits et avons visité les sites touristiques dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres.

 

Je ne vais pas m’étendre sur l’hôtel dans lequel nous séjournions car celui-ci ne nous laissera pas un souvenir mémorable. La vue mer imprenable, largement comprise dans le tarif des chambres, n’aura pas suffi à compenser l’insonorisation défaillante ni l’étroitesse de la chambre ou le restaurant de l’hôtel assez moyen.

Concernant Barneville-Carteret, nous nous attendions à quelque chose de plus typique. Les plages sont magnifiques, le petit port de Carteret est sympathique mais les rues manquent un peu de vie à cette période de l’année. Malgré cela, nous avons adoré notre petite promenade sur la plage au soleil couchant avec, en bonus, la découverte de la maison de vacances d’Harry Potter

 

Ceci dit, un peu plus tôt dans l’après-midi, notre mini rando sur les hauteurs, à proximité du sémaphore, fût une bonne mise en bouche pour la suite de nos visites.

Le lendemain, sur notre chemin vers la Hague, nous sommes passés par Vauville, un joli petit village et ses dunes ainsi que sa célèbre réserve naturelle de la mare de Vauville, visuellement spectaculaire.

Nous nous sommes également arrêtés pour admirer le superbe panorama du  Thôt qui permet d’observer un large paysage du Cap de Flamanville au nez de Jobourg.

De là, nous pouvions également voir les dunes de Biville, un ensemble de dunes impressionnantes dont la plus haute culmine tout de même à 111m, avant d’y plonger pour une petite promenade.

 

Après ces découvertes, nous sommes allés jusqu’au petit port d’Omonville la Rogue. Un endroit vraiment charmant avec les pêcheurs qui vendent directement leur pêche, les galets sur la plage et la verdure des champs qui offre un contraste impressionnant, donnant un petit air d’Irlande à l’endroit.

Nous avons déjeuné au Restaurant du Port et, même si l’établissement ne paye pas de mine de l’extérieur, il offre une salle récemment rénovée très agréable.

Là-bas, j’ai craqué pour une petit trésor gustatif local : un homard du Cotentin tandis que Mme The Cat a apprécié une dorade très bien cuisinée. Côté desserts, le fondant au chocolat fait maison nous a permis de terminer sur une note très positive.

Nous avons ensuite pris la route vers le bout du monde : le cap de la Hague, Auderville, Goury.

Là, on en a pris plein les yeux …

La nature préservée et sauvage, la force de la mer qui inspire le respect même si la météo nous offrait son aspect le plus paisible (je n’ose même pas imaginer la beauté du spectacle par tempête), l’authenticité, ce phare de la Hague et le courant du Raz Blanchard, le port de Goury avec sa base de départ des sauveteurs de la SNSM et les rampes de lancement pour le bateau de sauvetage … tout est beau.

C’est le genre d’endroit où tu peux te poser pendant des heures pour admirer le paysage.

Anecdote amusante, quand vous êtes au bout du monde, votre téléphone change d’opérateur et considère que vous êtes en territoire britannique (à cause de la proximité avec les îles anglo-normandes)

Juste après, nous avions envie de regarder quel panorama nous offrait le Nez de Jobourg que nous pouvions observer de loin depuis Goury.

Après quelques kilomètres sur les routes étroites à croiser les camping-cars, nous avons satisfait notre curiosité. Pour ma part, même si la vue offerte était magnifique, j’ai préféré celle d’en bas, depuis le cap de la Hague.

En parlant authenticité, les petits bourgs du coin n’en manquent pas.

Bien plus typiques que les grandes cités balnéaires, les villages du secteur de la Hague sont constitués de maisons aux murs de pierres solides qui ne sont pas sans rappeler les maisons de nos voisins bretons. Parmi les villages les plus charmants, nous nous sommes arrêtés à Omonville-la-Petite où repose Jacques Prévert, au pied de l’église, aux côtés des tombes de sa femme et de sa fille.

La maison de Prévert, dans laquelle il vécût ses deux dernières années, est visitable et propose des jardins très fleuris. D’ailleurs, le village en lui-même est particulièrement fleuri. C’est un véritable petit écrin dans lequel le temps semble suspendu.

On nous avait également dit de passer par Saint-Germain-des-Vaux, joli village aux maisons typiques de la Hague et Port Racine, le plus petit port de France.

Et là, ouaaaaah … Ce petit port nous a carrément ébloui par sa beauté. Un endroit à voir absolument !

Le soir venu, nous nous sommes rendus à Les Pieux -aller au pieu le soir, c’est cohérent, remarquez bien- pour y dîner au restaurant Le p’tit bourg. Et là, comment vous dire, ce fût un énorme coup de cœur.

Déco simple et raffinée (mais pas prout-prout), accueil chaleureux et souriant, et, le plus important pour un restaurant, des plats délicieux qui te réveillent les papilles comme jamais.

On a adoré.

Là, c’est la mise en bouche.

C’est incontestablement le restaurant à ne pas rater si vous passez dans le coin.

Vin au verre parfaitement conseillé, entrée aux saveurs subtiles, plat avec une viande de bœuf tellement tendre et fondante (je soupçonne la maison d’être très pote avec le boucher) et ses petits légumes croquants. Desserts bien sympas autant visuellement que gustativement.

Bref, du bonheur, rien que du bonheur. Le genre de restau duquel tu repars en ayant envie de faire la bise à tout le monde.

Dernier jour du week-end : nous avons fait un saut à Portbail pour découvrir la ville.

Là, peut-être que la météo n’aidait pas mais, en dehors du port et de la petite église reconvertie en lieu d’expo, nous n’avons pas vraiment été sous le charme.

Visiblement, pas mal de commerces semblent avoir mis la clef sous la porte et ce dimanche matin était tristoune.

Heureusement, pour sauver l’ambiance, nous avons pu compter sur les coiffeurs locaux et leur créativité. Le premier, pour son message un peu énervé contre Sandrine,  l’employée qui s’est barrée sans prévenir. (c’est moche de faire ça, Sandrine)

Le second, parce qu’il fait honneur à la profession en ayant choisi un nom de salon très créa’tif.

Par la suite, direction Sortosville-en-Baumont y pour découvrir la Maison du biscuit, un lieu dont tout le monde nous a parlé quand on a évoqué notre week-end dans le coin.

Sur le bord d’un axe routier majeur, les façades de boutiques à l’ancienne donnent immédiatement le ton. Nous voilà arrivés à « la boutique souvenirs incontournable » du coin, un peu comme celle qui clôt la visite dans un grand parc d’attraction.

Y’a pas à tortiller, le rendu est très réussi. On se croirait plongé dans un décor de cinéma et des boutiques anciennes authentiques.

A l’intérieur, un nombre impressionnant de produits locaux dont les fameux biscuits et plus particulièrement les financiers dont je raffole, des produits d’épicerie fine, des objets décoratifs, des jouets et un salon de thé et à l’anglaise pour faire une pause très agréable.

Effectivement, je confirme que le lieu est incontournable pour qui séjourne dans le secteur.

Enfin, nous sommes retournés à Carteret pour goûter aux plaisirs de la table et des produits locaux une dernière fois en déjeunant sur le port, au restaurant Le Cap.

L’établissement fleure bon le feu de bois et les restaurants à l’ancienne. L’accueil fût très sympathique, les plats généreux et la cuisine traditionnelle. En entrée, j’ai pris une, je cite le menu, «une petite assiette de fruits de mer » et voilà ce qu’on m’a servi :

(pour l’anecdote, le grand chef français Thierry Marx a trouvé l’assiette si appétissante qu’il a “liké” cette photo sur Instagram)

J’ai cru à une erreur jusqu’à ce que j’aperçoive le plateau gigantesque de mon voisin de table qui confirmait que, ici, on ne lésine pas sur les quantités ! De plus, les fruits de mer étaient délicieux et choisis avec soin. Je me suis régalé. Si vous êtes amateurs de fruits de mer, c’est donc une adresse à retenir. Petit bémol, la salle, une fois pleine à craquer de sa clientèle (plutôt senior), était assez bruyante (ça parle fort, les seniors).

En conclusion, ce petit week-end en amoureux fût une vraie réussite. Nous avons adoré découvrir ces sites à la nature sauvage et aux faux airs d’Irlande. On parle souvent de la Bretagne pour ces mêmes charmes mais la Manche n’a pas à rougir de la comparaison. On parle également souvent de la Hague pour la centrale de Flamenville ou le site de traitement des déchets nucléaires mais on oublie de dire à quel point le secteur offre aussi de nombreux petits coins de paradis. Pour ce qui concerne les villes plus du genre « stations balnéaires », notre engouement est un peu plus mitigé mais je pense que la pleine saison touristique doit leur donner un regain d’intérêt. Enfin, vous l’aurez noté puisque j’en ai parlé à plusieurs reprises, la Manche propose des produits issus de la mer qui contribuent fortement à la gastronomie locale. Et, bien manger quand on s’octroie un petit break en amoureux, ça fait partie des plaisirs qui comptent !

Un grand merci à Manche Tourisme pour toutes ces bonnes adresses !

ça pourrait te plaire aussi :

• Coup de coeur : Nos vacances d'été idéales en famille
• Amoureux... Deux fois.
• Week-end en Charente-Maritime (avec visite exceptionnelle de...